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Groupement paroissial de Villars les Dombes

actualite

L'attentat (la tuerie) du 13 novembre à Paris

20 Novembre 2015, 17:02pm

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

L'attentat (la tuerie) du 13 novembre à Paris :


C'est sur les premières paroles de la chanson I meet the devil and this is his song (Je rencontre le diable et ceci est son chant) : Kiss the devil (J'embrasse le diable) que le groupe américain les Eagles of death metal (Les aigles de la mort...) ont déclenché les premières rafales des mitrailleuses dans la salle de spectacle le Bataclan à Paris (XIème arrondissement) pour commencer le carnage qui a fait 89 morts parmi les 130 victimes des attentats en divers points de la capitale. Le fameux Daech a revendiqué ces meurtres en dénonçant les centaines d'idolâtres de cette fête de perversité ("Le Figaro" du 16 novembre pp. 4 et 5).


Pendant la messe de dimanche soir en la cathédrale et basilique Notre-Dame célébrée par le
cardinal-archevêque de Paris Mgr André Vingt-Trois, l'organiste déchaîné (ou enchaîné !) fit une improvisation sur La Marseillaise, l'hymne national (Qu'un sang impur abreuve nos sillons... : quel message de paix !), alors que le pilier de la Vierge, à droite de l'autel, était illuminé des trois couleurs...


Cette manifestation des épousailles apparentes de l'Eglise catholique avec la République française (alors que la France ne se réduit pas à l'une des cinq républiques récentes et à ses "valeurs" si éloignées des valeurs chrétiennes !) pouvait prêter à confusion et à de graves critiques bien que le message délivré par l'homélie du cardinal était profondément chrétien...
Liturgiquement, pour le peu que j'en ai vu et supporté, quelle pauvreté et quel misérabilisme ostentatoires ! Curieux calice maigre et haut perché... Encensoir hideux.... Cardinal seul à le manoeuvrer en solitaire autour de l'autel si laid des années destructrices d'après concile et ce violet-bleu que l'on doit aussi à son prédécesseur pendant que l'organiste jouait une musique pénible qui n'avait rien à voir avec une messe des défunts et en pleine dichotomie avec l'Offertoire qui a suivi...


Abbé Christian Laffargue.
Chapelain au Santuaire Notre Dame de Montligeon

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Changement d'heure.

24 Octobre 2015, 16:15pm

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

Changement d'heure.

Le passage à l'heure d'hiver se fera ce dimanche 25 octobre à 3 heures du matin.

A 3 heures du matin, nous  reculerons notre montre à 2 heures du matin, ce qui nous laissera du temps pour nous préparer à la messe de 10h00 à Villars.

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"Le moment est venu de dire ce que j'ai vu"

22 Octobre 2015, 08:37am

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

     « Un jour, on retrouvera les étymologies : la patrie, la terre des pères, renvoie à la paternité. La nation – natio : naissance – renvoie à la maternité. On a voulu fabriquer une société de frères sans père ni mère. Il faudra bien reconnaître, face à la guerre contre la famille et contre la famille des familles – la communauté nationale –, l’objection de conscience, le refus de l’impôt quand on ne voudra plus payer de sa vie la mort des autres. Les premiers objecteurs iront en prison. Puis les murs de la prison tomberont, on ne peut pas emprisonner tout un peuple. Car ceux qui luttent contre la vie et brisent les attachements vitaux ont choisi de ne pas survivre. Ils feront place nette. Ils n’auront pas de successeurs. Les derniers survivants seront les enfants des cercles de survie, les évadés de l’ordre marchand. »

      « Heureusement, dans un vieux pays, rien n’est irréversible. Il y a comme une mémoire quasi minérale du sol natal : le déracinement déracine tout, sauf le besoin d’enracinement. Nos âmes expirantes retrouveront un jour les sagesses instinctives. Il faudra refaire des tissus, refaire des paysans, des esprits indépendants, comme on replante des fleurs après l’hiver. » 

Extrait du dernier livre de Philippe de Villiers "Le moment est venu de dire ce que j'ai vu"

 

 

 

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Intervention de Mgr Sarah pendant le Synode

16 Octobre 2015, 10:06am

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

Mgr Sarah célébrant l'eucharistie à Villars

Mgr Sarah célébrant l'eucharistie à Villars

Un grand et magnifique texte réconfortant :

"Votre Sainteté, Eminences, participants du Synode,

Je propose ces trois pensées :

1. Plus de transparence et de respect entre nous.

Je ressens un profond besoin d’invoquer l’Esprit de Vérité et d’Amour, la source de la parrhésia dans la parole et de l’humilité dans l’écoute, qui seul est capable de créer une véritable harmonie dans la pluralité.

Je dirai franchement que dans le précédent Synode, sur diverses questions, on a ressenti la tentation de céder à la mentalité du monde sécularisé et individualiste de l’Occident. Reconnaître ce qu’on appelle les « réalités de la vie » comme un locus theologicus signifie abandonner tout espoir dans le pouvoir transformant de la foi et de l’Evangile. L’Evangile qui a autrefois transformé les cultures est maintenant en danger d’être transformé par elles.

En outre, certaines des procédures utilisées ne paraissaient pas destinées à enrichir la discussion et la communion autant qu’elles faisaient la promotion d’une façon de voir typique d’une certaine frange des Eglises les plus riches. Ceci est contraire à une Eglise pauvre, un signe de contradiction joyeusement évangélique et prophétique pour la mondanité. On ne comprend pas non plus pourquoi certaines déclarations qui ne sont pas partagées par la majorité qualifiée du dernier Synode se sont retrouvées dans la Relatio puis dans les Lineamenta et l’Instrumentum laboris alors que d’autres questions pressantes et très actuelles (comme l’idéologie du genre) sont ignorées.

Mon premier espoir est donc que, dans notre travail, il y ait davantage de liberté, de transparence et d’objectivité. Pour cela, il serait bénéfique de publier les résumés des interventions, afin de faciliter la discussion et éviter tout préjudice ou discrimination dans la réception des déclarations des pères du synode.

2. Le discernement de l’histoire et des esprits

Un deuxième espoir : que le Synode honore sa mission historique et ne se limite pas lui-même à parler de certaines questions pastorales (comme la possible communion pour les divorcés et remariés) mais aide le Saint-Père à énoncer clairement des vérités et une réelle direction au niveau mondial. Car il y a de nouveaux défis par rapport au synode de 1980. Un discernement théologique nous permet de voir à notre époque deux menaces inattendues (presque comme deux « bêtes de l’apocalypse ») situées sur des pôles opposés : d’une part, l’idolâtrie de la liberté occidentale ; de l’autre, le fondamentalisme islamique : laïcisme athée contre fanatisme religieux. Pour utiliser un slogan, nous nous trouvons entre « l’idéologie du genre et ISIS ». Les massacres islamiques et les exigences libertaires se disputent régulièrement la première page des journaux. (Souvenons-nous de ce qui s’est passé le 26 juin ! (Attentat de Sousse en Tunisie, 39 morts. Arrêt de la Cour suprême américaine légalisant le soi-disant mariage homosexuel sur tout le territoire des Etats-Unis)) De ces deux radicalisations se lèvent les deux grandes menaces contre la famille : sa désintégration subjectiviste dans l’Occident sécularisé, par le divorce rapide et facile, l’avortement, les unions homosexuelles, l’euthanasie, etc. (cf. la gender theory, les Femen, le lobby LGBT, le Planning familial…). D’autre part, la pseudo-famille de l’islam idéologisé qui légitime la polygamie, l’asservissement des femmes, l’esclavage sexuel, le mariage des enfants, etc. (cf. al-Qaida, Isis, Boko Haram…).

Plusieurs indices nous permettent de percevoir la même origine démoniaque de ces deux mouvements. Contrairement à l’Esprit de Vérité qui favorise la communion dans la distinction (périchorèse), ils encouragent la confusion (homo-gamie) ou la subordination (poly-gamie). En outre, ils postulent une loi universelle et totalitaire, sont violemment intolérants, destructeurs des familles, de la société et de l’Eglise, et sont ouvertement christianophobes.

« Nous ne nous battons pas contre des créatures de chair et de sang… » Nous devons être inclusifs et accueillants à tout ce qui est humain ; mais ce qui vient de l’Ennemi ne peut pas et ne doit pas être assimilé. On ne peut pas unir le Christ et Belial ! Ce que le nazisme et le communisme étaient au XXe siècle, l’homosexualité occidentale et les idéologies abortives et le fanatisme islamique le sont aujourd’hui.

3. Proclamer et servir la beauté de la monogamie et de la famille

Face à ces deux défis mortels et sans précédent (homo-gamie et poly-gamie), l’Eglise doit promouvoir une véritable « épiphanie de la famille ». Aux deux le Pape (comme porte-parole de l’Eglise) peut contribuer, ainsi que chacun des évêques et pasteurs du troupeau chrétien : c’est-à-dire « l’Eglise de Dieu, qu’il a acquise par son sang » (Actes 20, 28).

Nous devons proclamer la vérité sans peur, c’est-à-dire le Plan de Dieu, qui est la monogamie dans l’amour conjugal ouvert à la vie. Gardant à l’esprit la situation historique que je viens de rappeler, il est urgent que l’Eglise, à son sommet, déclare de façon définitive la volonté du Créateur en ce qui concerne le mariage. Combien de gens de bonne volonté et de bon sens se joindraient à cet acte lumineux de courage effectué par l’Eglise !

Avec une Parole forte et claire du Magistère Suprême, les pasteurs ont la mission d’aider nos contemporains à découvrir la beauté de la famille chrétienne. Pour cela, il faut d’abord promouvoir tout ce que représente une véritable initiation des adultes, car la crise du mariage est essentiellement une crise de Dieu, mais aussi une crise de la foi, et là c’est l’initiation des enfants. Alors nous devons discerner ces réalités que le Saint-Esprit est déjà en train de faire monter pour révéler la vérité de la famille comme une intime communion dans la diversité (homme et femme), et qui est généreuse dans le don de la vie. Nous, évêques, avons le devoir urgent de reconnaître et promouvoir les charismes, les mouvements, et les réalités ecclésiales dans lesquels la famille se révèle vraiment, ce prodige d’harmonie, d’amour de la vie et d’espérance en l’Eternité, ce berceau de la foi et cette école de charité. Et il y a tant de réalités offertes par la Providence, avec le concile Vatican II, dans lesquelles ce miracle est offert."

from Le Salon Beige

 

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Mgr Aillet et le Synode sur la famille

7 Octobre 2015, 14:25pm

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

Si le Concile Vatican II a été salué comme le Concile du laïcat, sans rupture avec le Concile de Trente plus centré sur le Sacerdoce, alors il faut s’attendre à une floraison de saints parmi les laïcs et parmi les familles. La vocation universelle à la sainteté n’est-elle pas le ressort le plus caractéristique de la Réforme préconisée par le Concile Vatican II ?(cf. Lumen Gentium, ch V) ...le bienheureux Paul VI, avec l’encyclique prophétique Humanae Vitae, et saint Jean Paul II, avec l’exhortation apostolique Familiaris Consortio, ont tracé la voie à une nouvelle génération de saints pour notre temps. La canonisation des époux Louis et Zélie Martin, annoncée pour le 18 octobre prochain, précisément en marge du Synode de la famille, est emblématique d’une telle programmation pastorale de la sainteté. Si l’on ajoute à cela que la Miséricorde caractérisera le profil de sainteté issu du Concile Vatican II, alors on est en droit d’attendre du Synode de la famille, non seulement que la splendeur de la Vérité de l’Évangile de la famille ne soit pas ternie, et que les couples soient encouragés à vivre saintement leur état, malgré les souffrances et les échecs qui affligent de nombreuses familles aujourd’hui, mais que les situations dites irrégulières soient accompagnées avec miséricorde sur un chemin de croissance qui ne saurait pour autant faire l’économie de la conversion.

C’est que nous ne sommes plus sous le régime de la loi de Moïse, où prenant en compte leur faiblesse et l’endurcissement de leur cœur, le saint Patriarche consentait aux juifs de renvoyer leur femme avec un billet de répudiation (cf. Mt 19). Mais nous sommes entrés définitivement sous le régime de la loi nouvelle promulguée par le Christ ! Si la loi ancienne n’avait pas le pouvoir de rendre l’homme juste, la loi nouvelle, c’est-à-dire la grâce de l’Esprit Saint donnée à ceux qui croient au Christ, a assurément le pouvoir de communiquer la sainteté, en toutes circonstances et quelle que soit notre faiblesse…

 

Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne.

 

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