Groupement paroissial de Villars les Dombes
VILLARS LES DOMBES - BIRIEUX - BOULIGNEUX - LAPEYROUSE - LE PLANTAY - SAINT MARCEL EN DOMBES - SAINT PAUL DE VARAX - MARLIEUX - SAINT GERMAIN SUR RENON _____________________________________Curé : M. l'Abbé Pierre FRIESS_____________________________________ INFORMATIONS de PERMANENCES et de CONTACT sur https://www.paroisse-villars.com/2023/03/contacter-la-paroisse.html
Annonces de la semaine 01
*SAMEDI 2 JANVIER 18h00 à Marlieux : sainte messe anticipée de l’Epiphanie pour Henri CHAMBAUD et sa famille.
*DIMANCHE 3 JANVIER - SOLENNITE DE L’EPIPHANIE 10h00 à Villars : sainte messe solennelle .
· Pas de permanences à la Cure pendant les vacances, et le mercredi durant le mois de janvier.
· Fête paroissiale dimanche 7 février 2016 : Vente de billets pour le repas à la sortie des messes et aux permanences du samedi.
La Sainte Famille
L'exemple de Nazareth
Nazareth est l’école où l’on commence à comprendre la vie de Jésus : l’école de l’Évangile. Ici, on apprend à regarder, à écouter, à méditer et à pénétrer la signification, si profonde et si mystérieuse, de cette très simple, très humble et très belle manifestation du Fils de Dieu. Peut-être apprend-on même insensiblement à imiter. Ici, on apprend la méthode qui nous permettra de comprendre qui est le Christ. Ici, on découvre le besoin d’observer le cadre de son séjour parmi nous : les lieux, les temps, les coutumes, le langage, les pratiques religieuses, tout ce dont s’est servi Jésus pour se révéler au monde. Ici, tout parle, tout a un sens. Ici, à cette école, on comprend la nécessité d’avoir une discipline spirituelle, si l’on veut suivre l’enseignement de l’Évangile et devenir disciple du Christ. Oh, comme nous voudrions redevenir enfant et nous remettre à cette humble et sublime école de Nazareth, comme nous voudrions près de Marie recommencer à acquérir la vraie science de la vie et la sagesse supérieure des vérités divines !
Mais nous ne faisons que passer. Il nous faut laisser ce désir de poursuivre ici l’éducation, jamais achevée, à l’intelligence de l’Évangile. Nous ne partirons pas cependant sans avoir recueilli à la hâte, et comme à la dérobée, quelques brèves leçons de Nazareth.
Une leçon de silence d’abord. Que renaisse en nous l’estime du silence, cette admirable et indispensable condition de l’esprit, en nous qui sommes assaillis par tant de clameurs, de fracas et de cris dans notre vie moderne, bruyante et hyper sensibilisée. Ô silence de Nazareth, enseigne-nous le recueillement, l’intériorité, la disposition à écouter les bonnes inspirations et les paroles des vrais maîtres ; enseigne-nous le besoin et la valeur des préparations, de l’étude, de la méditation, de la vie personnelle et intérieure, de la prière que Dieu seul voit dans le secret.
Une leçon de vie familiale. Que Nazareth nous enseigne ce qu’est la famille, sa communion d’amour, son austère et simple beauté, son caractère sacré et inviolable ; apprenons de Nazareth comment la formation qu’on y reçoit est douce et irremplaçable ; apprenons quel est son rôle primordial sur le plan social.
Une leçon de travail. Nazareth, maison du fils du charpentier , c’est ici que nous voudrions comprendre et célébrer la loi sévère et rédemptrice du labeur humain ; ici, rétablir la conscience de la noblesse du travail ; ici, rappeler que le travail ne peut pas avoir une fin en lui-même, mais que sa liberté et sa noblesse lui viennent, en plus de sa valeur économique, des valeurs qui le finalisent ; comme nous voudrions enfin saluer ici tous les travailleurs du monde entier et leur montrer leur grand modèle, leur frère divin, le prophète de toutes leurs justes causes, le Christ notre Seigneur.
Evangile du dimanche 27 décembre 2015
Les parents de Jésus le retrouvent chez son Père. Evangile de Jésus Christ selon saint Luc, chapître 2, 41-52
Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume. Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent. Pensant qu'il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher. C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C'est chez mon Père que je dois être. » Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes.
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SAMEDI 26 DECEMBRE 18h00 à St Marcel : sainte messe anticipée du dimanche pour la sanctification des familles.
*DIMANCHE 27 DECEMBRE - LA SAINTE FAMILLE DE JESUS, MARIE, JOSEPH 10h00 à Villars : sainte messe dominicale « pro populo »
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Homélie de la nuit de Noël
Noël 2015 : La miséricorde s’est faite « Enfant » en Marie.
Chers Frères et sœurs,
A l’invitation du Saint Père, le pape François, nous sommes entrés le 8 décembre dernier dans le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde qui s’achèvera le 20 novembre 2016 pour la fête du Christ-Roi.
Cette fête de Noël nous rappelle en effet que Jésus est le visage de la miséricorde du Père car, ce mystère de la foi chrétienne est là, tout entier contenu dans la crèche. En Marie la miséricorde divine s’est faite Enfant. Pour nous les hommes et pour notre salut le Fils éternel du Père, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu s’est abaissé jusqu’à nous. « Qui me voit a vu le Père ». Dans le mystère du Verbe incarné nous connaissons en Lui la Bonté de Dieu qui s’est rendu visible à nos Yeux. Engendré avant le temps, il entre dans le cours du temps, faisant renaitre en Lui la création déchue. Il est venu comme notre Sauveur en restaurant toute chose et remettre l’homme égaré sur le chemin du Ciel.
En cette nuit très sainte Jésus se donne pour nous « afin de nous racheter de toutes nos fautes et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le Bien ». (2° lect Tt 2,14)
Avec les Bergers, accueillons cette bonne nouvelle de Noël dans une grande joie : » Aujourd’hui nous est né un sauveur qui est le Christ, le Seigneur ». Pour nous « qui marchions dans les ténèbres, une lumière nouvelle a resplendi » : « Un Enfant nous est né, un Fils nous est donné ».
Frères et sœurs, allons jusqu’à Bethléem et contemplons avec Marie Joseph et les pauvres bergers le mystère de la miséricorde qui s’est faite chair dans le petit enfant de la mangeoire. Il vient à notre rencontre, cette nuit, dans l’hostie sainte. Dieu est AMOUR, un amour qui se donne gratuitement sans jamais se lasser. Les Signes qu’il accomplit, surtout envers les pêcheurs, les pauvres, les exclus (les bergers), les malades et les souffrants sont marqués par la miséricorde. Tout en Lui est miséricorde. Rien en lui ne manque de compassion. Jésus révèle en sa personne la nature de Dieu comme celle d’un Père qui ne s’avoue jamais vaincu jusqu’à ce qu’il ait absous le péché et vaincu le refus par la compassion et la miséricorde.
Le pape François : « Il est triste de voir combien l’expérience du pardon est toujours plus rare dans notre culture. Même le mot semble parfois disparaitre. Sans le témoignage du pardon, il n’y a qu’une vie inféconde et stérile, comme si l’on vivait dans un désert. Le temps est venu pour l’Eglise de retrouver la joyeuse annonce du pardon. IL est temps de revenir à l’essentiel pour se charger des faiblesses et des difficultés de nos frères. Le pardon est la force qui ressuscite en vie nouvelle et donne le courage de regarder l’avenir avec espérance ». ( Bulle d’indiction)
Frères et sœurs demandons pour nous ce soir, devant l’humble Enfant Jésus, la grâce de goûter en cette année sainte la joie du Pardon reçu et donné. Il est l’Agneau de Dieu qui porte et qui enlève les péchés du monde. Faisons de même ! Ne manquons pas la grâce de ce Jubilé, car comme l’a écrit Sainte Faustine, « après le temps de la miséricorde viendra le temps du jugement ». AMEN
Abbé Pierre FRIESS, Curé.
Magnifique video
vu sur le Salon Beige