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Groupement paroissial de Villars les Dombes

Le mot du Curé

1 Décembre 2010, 07:44am

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

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LE SEIGNEUR FRAPPE A NOTRE PORTE

Que c’est énervant une sonnerie ! Lorsque retentit le carillon de la porte, nous dérangeant dans nos occupations, nous avons parfois envie de faire la sourde oreille. Peste-soit des appels intempestifs !

Le Seigneur, en ce temps de l’Avent, frappe à notre porte. C’est parfois une porte blindée qui nous protège, mais fut-elle de paille, Il ne l’ouvrirait pas de Lui-même. Il attend patiemment que nous ouvrions, ne s’impose pas. Il frappe doucement à notre porte mais, dans sa merveilleuse délicatesse, Il ne force pas notre liberté.

A travers notre frère, c’est le Christ lui-même qui frappe à notre porte. Celui qui nous importune, celui qui a besoin de nous, celui qui vit avec nous, Dieu le confie à notre charité et à notre amour. Ce temps de l’Avent est avant tout un moment d’accueil. En ouvrant notre cœur à notre prochain, nous le préparons à recevoir le Sauveur.

A travers sa Parole, Dieu frappe à notre porte. Encore faut-il l’entendre, cette Parole ; encore faut-il accepter qu’elle nous dérange, cette Parole ; encore faut-il l’accomplir, cette Parole : Les  textes que l’Église nous propose pendant ce temps de l’Avent sont autant de clés pour ouvrir toutes grandes les portes de notre cœur.  Nul doute qu’il y aura un peu de courants d’air, mais c’est le souffle de l’Esprit qui viendra décoiffer nos habitudes et déranger notre maison. De l’air frais, de l’air vif, c’est la vie qui entre avec le Sauveur.

A travers son Église, Dieu frappe à notre porte. Avec Jésus, par son Église, c’est le Salut qui entre chez nous. La prière communautaire, la participation aux célébrations paroissiales prennent une signification plus vive encore en ce temps de l’Avent : c’est tout un peuple qui attend son Sauveur, c’est ensemble que nous allons l’accueillir..

Accueillir le Seigneur ne signifie pas forcément recevoir la facilité.  Jésus bafoué, rejeté, signe de contradiction, ce n’est pas précisément la tranquillité en perspective. C’est bien plus que cela !

Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir mais je t’aime et je t’attends.