Le Mot du Curé - L'Onction des Malades
L’Onction des malades.
Beaucoup de chrétiens considèrent ce sacrement comme le dernier reçu avant le Grand Passage. Ce qui n’est pas exact. Le dernier sacrement est celui de l’Eucharistie reçu en la forme du Viatique. L‘onction des malades, elle, reste donc assez méconnue et peu demandée. Rappelons brièvement en quoi elle consiste : Résumons ici ce que nous dit le «Catéchisme de l’Eglise catholique » : il s’agit d’un geste du Christ que transmettent uniquement les prêtres et les évêques et qui est proposé non seulement aux personnes à toute extrémité qui ne peuvent plus communier mais aussi à celles qui commencent à se trouver en danger de mort en raison de la maladie (sans oublier les graves dépressions, la mélancolie avec tendances suicidaires, l’addiction à la drogue ou à l’alcool… ) ou de leur âge très avancé.
Il est bon que les personnes qui désirent recevoir l’onction des malades se préparent à cette célébration, notamment par la confession de leurs péchés. La célébration, qui peut avoir lieu à domicile, à l’hôpital ou à l’église, se déroule ainsi : après l’écoute e la Parole de Dieu, le prêtre impose en silence les mains sur les malades, puis fait une onction d’huile sainte bénite par l’Evêque lors de la messe chrismale sur le front et les deux mains. Ce sacrement a pour effet d’unir plus intimement le malade à la Passion du Christ, lui apporte le réconfort, la paix, le courage et le pardon des péchés s’il n’a pas pu se confesser auparavant. Il procure parfois et même souvent, si Dieu le veut, le rétablissement de la santé physique. De toute manière, l’onction des malades prépare à plus ou moins brève échéance, au passage vers la Maison du Père en vivant ce temps de la Rencontre dans une paix profonde et l’absence se scrupule ou de crainte. Ce sacrement nous donne de nous abandonner comme des petits enfants dans les bras du Père, tout contre son cœur remplit d’amour et de miséricorde pour ses chers enfants qu’il chérit plus que tout.
Voici ce que disait Thérèse, une amie malade décédée en janvier 2013 (propos écrits et rapportés après son départ par son mari) : « Je suis bien, je suis en paix, je n’ai pas mal, il n’y a que le Seigneur qui peut me donner cette paix. C’est formidable, c‘est parfait. Jamais je n’ai pensé à ça. C’est le Bon Dieu qui le permet. »
Prions pour que les malades s’approchent davantage avec confiance vers le Divin Médecin Jésus-Christ pour la guérison des âmes et des corps. Que faisons-nous pour les y conduire ? Entourons-les de notre charité active. Il s’agit du Salut éternel. Quelle joie pour nous et quelle consolation de pouvoir accompagner jusqu’à la porte du Ciel, une âme créée pour voir, aimer et louer Dieu sans fin.