Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Groupement paroissial de Villars les Dombes

le mot du cure

Le Mot du Curé

9 Mai 2008, 15:47pm

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

Les mauvaises langues 

     « Monsieur le curé, dire du mal, c’est grave ? »  L’enfant du catéchisme espérait peut-être que je réponde négativement à sa question : après tout, il ne faudrait pas dramatiser les faiblesses des uns et des autres. Cependant, il convient aussi  d’éclairer sans détour les consciences. Oui, la médisance est un grave travers à combattre dans tous les cas, même si les personnes qui s’habituent à parler en mal du travail communal, paroissial, associatif, bref de tout le monde, ne se rendent pas toujours compte des dégâts qu’elles font. 

      Le saint curé d’ Ars avait des mots très durs pour les « mauvaises langues » : « la langue du médisant, disait-il, est une chenille qui salit les plus belles fleurs en y laissant la trace dégoûtante de son écume. »

      Pour guérir une paroissienne dont la spécialité était de répandre ragots et rumeurs, saint Philippe Néri lui donna un jour une pénitence bien surprenante : « Ma fille, vous irez plumer une poule à travers les rues de la ville puis vous reviendrez me voir. » La commère s’exécute. Elle revient alors voir son confesseur qui lui demande de ramasser maintenant les plumes. N’en retrouvant qu’une poignée, la femme comprit enfin la gravité de ses médisances faciles à répandre mais difficiles à réparer.

      La fête de Pentecôte vient nous rappeler que notre langue est faite avant tout pour louer le Seigneur et proclamer ses merveilles au milieu des hommes.

                                                                                                 Abbé Pierre Friess, curé. 

Lire la suite

MISE EN PLACE DU MOTU PROPRIO DANS NOTRE PAROISSE

7 Mai 2008, 20:27pm

Le mot du Curé du 17.02.2008

Retour de la messe en latin ?

      Suite à la consultation du C.P.P. (Conseil Pastoral de Paroisses) en date du lundi 10 décembre qui a émis un avis favorable, j’ai pris la décision comme curé, -et donc soucieux du bien des âmes des fidèles,- d’autoriser la célébration régulière de la Messe dite de « St Pie V », selon la forme du Missel du Bienheureux Jean XXIII.

En effet, selon le nouveau droit de l’Église publié dans le « Motu Proprio » du Pape Benoît  XVI en date du 7 juillet 2007, il appartient au Curé et non plus à l’Évêque diocésain d’accueillir volontiers la demande de fidèles de la paroisse attachés à la tradition liturgique antérieure :

Art 5 § 1—Dans les paroisses où il existe un groupe stable de fidèles attachés à la tradition liturgique antérieure, le curé accueillera volontiers leur demande de célébrer la Messe selon le rite du Missel Romain édité en 1962. Il appréciera lui-même ce qui convient pour le bien de ces fidèles en harmonie avec la sollicitude pastorale de la paroisse, sous le gouvernement de l’Évêque selon les normes du canon 392, en évitant la discorde et en favorisant l’unité de toute l’Église.

      Cette célébration du Missel du Bienheureux Jean XXIII commence ce dimanche 17 février à Marlieux. Elle aura lieu à 9h00 tous les 15 jours afin de favoriser la régularité et donc l’enracinement dans la Communauté paroissiale.

En effet les familles qui ont fait officiellement la demande habitent tout près de l’église de ce village. De plus, je ne voulais pas ajouter une quatrième messe afin de ne pas encourager l’esprit de chapelle, de part et d’autre pour que nos routes se croisent et s’enrichissent mutuellement.

C’est l’Abbé J.F. Amiot, secrétaire de l’Évêque, qui vient déjà régulièrement célébrer à Marlieux, qui célébrera cette messe au moins dans les premiers mois.

Un bilan d’évaluation de cette pratique sera fait au CPP de juin, afin de décider de la suite à donner à cette première expérience pilote dans le diocèse.

Pour ma part, sachez qu’il ne s’agit pas d’un démenti ni d’un reniement de la forme « ordinaire »  ou normale qui est et restera le Missel de Paul VI issu du Concile Vatican II et donc voulu par le St Esprit. C’est d’ailleurs la Messe que le Pape Benoît XVI célèbre chaque jour avec amour.     

La Grand messe de 10h30 présidée en général par moi-même, sera toujours célébrée dans la forme ordinaire, avec solennité et une certaine place pour le chant grégorien,  dans le strict respect des règles liturgiques qui excluent la créativité. (Cf. feuille paroissiale du 10 février)

 « La meilleure garantie pour que le Missel de Paul VI puisse unir les communautés paroissiales et être aimé de leur part est de célébrer avec beaucoup de révérence, et en conformité avec les prescriptions ; c’est ce qui rend visible la richesse spirituelle et la profondeur  théologique de ce missel » (Lettre explicative du Pape Benoît XVI aux évêques sur le Motu Proprio).

J’invite instamment les familles et personnes qui ont demandé l’application du Motu Proprio a y participer également dans un souci d’unité autour de leur Pasteur propre, le Curé.

Ce dont je ne veux pas, c’est d’une juxtaposition de chapelles qui ne communiqueraient plus entre elles.

Je vois dans l’application du Motu Proprio une chance pour la Paix et l’évangélisation. Il est temps d’enterrer la hache de guerre et d’apprendre à « vivre en frères et d’être unis » (Ps 132).

Nous n’évangéliserons que si nous nous aimons réellement. Aimer, c’est s’oublier pour que l’autre existe et grandisse.

Accueillons-nous donc mutuellement, oui Dieu le veut, sans suspicion, uniquement comme les membres d’une même famille.

     Il n’y a plus deux rites, mais un seul rite Romain sous deux formes qui ne demandent qu’à s’enrichir. Chacun est donc libre de choisir l’office qui lui convient le mieux, selon sa légitime sensibilité.

Les paroissiens habitués à la messe de 9h00 à Marlieux, et attachés au nouveau Missel, sont invité à se joindre  aux autres messes du secteur, notamment celle de 10h30 à Villars. Mais ils peuvent aussi de temps à autre découvrir ou redécouvrir la valeur et la richesse du Missel préconciliaire.

. « Convertissons-nous. et croyons à l’Évangile ».

Abbé Pierre FRIESS,
Curé de Villars et Marlieux                                                                          

 

Lire la suite

Le Mot du Curé

2 Mai 2008, 11:17am

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

 Les statistiques font apparaître qu’en France 17 % des accidents ont lieu à la maison, 16 % ont  lieu en avion ou en train. Par contre, seulement   0,001 % des accidents ont lieu dans une église.

  Participer à la Messe est donc pratiquement sans danger. A l’église on ne s’expose qu’à un  seul risque : celui de la conversion !

     Merci de faire passer le message….
                                                                                                                    Abbé Pierre Friess, curé.

 

Lire la suite

Le Mot du Curé

25 Avril 2008, 22:04pm

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

Le temps des rogations.

Pour les anciens, le mot « rogations » fait aussitôt penser aux grandes processions d’autrefois à travers les champs, processions conduites trois jours durant par le curé du village afin de demander au Seigneur de bénir le travail des paysans par d’abondantes récoltes. Au rythme des litanies des saints, les villageois présentaient à Dieu tout leur labeur en espérant qu’il porte de bons fruits pour la subsistance de leur famille et tous les hommes. La coutume de ces trois jours de procession avant la fête de l’Ascension est née en France au Vème siècle à l’instigation de l’évêque de Vienne, saint Mamert. Mais, dans notre pays, les personnes vivant directement du travail de la terre se sont faites de plus en plus rares et ces processions ont maintenant quasiment disparues. Cependant par delà les changements de coutume et d’époque, il serait bon de conserver le fondement d’une telle démarche : présenter son travail à Dieu, associer toujours labeur et prière, se disposer à recevoir les bienfaits du Seigneur avec action de grâce, lui demander que les biens de la terre soient assez abondants pour que tous les hommes puissent se nourrir et vivre dignement, voilà qui constitue toujours une démarche importante, une bonne « rogation » , c'est-à-dire une bonne demande.

Rendez-vous donc à Lapeyrouse ce mercredi.

                                                                                   Abbé Pierre FRIESS, Curé.

« La procession rentre enfin au hameau. Chacun retourne à son ouvrage ; la religion n’a pas voulu que le jour où l’on demande à Dieu les biens de la terre fût un jour d’oisiveté. Avec quelle espérance on enfonce le soc dans le sillon après avoir imploré Celui qui dirige le soleil, et qui garde dans ses trésors les vents du midi et les tièdes ondées ! La nuit venue, lorsque la lune répand les dernières harmonies sur cette fête, on croit entendre de toutes part les blés germer dans la terre, et les plantes croître et se développer. » ‘(Chateaubriand)

 

Lire la suite

La Famille

18 Avril 2008, 20:17pm

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

Cet été, 22 mariages vont être célébrés dans notre paroisse. Or, depuis quelques mois, pas une semaine ne s’écoule sans que l’on m’annonce la séparation d’un couple. Rares sont maintenant les familles épargnées par de telles épreuves si bien que l’on s’interroge avec inquiétude : d’où vient donc cette fragilité grandissante des couples ?

Les causes sont multiples : il y a bien sûr l’individualisme qui caractérise la société actuelle et qui conduit à rechercher, inconsciemment peut-être son propre confort, son bonheur personnel, son « épanouissement », plutôt que quelques sacrifices. Or, la vie conjugale et familiale est nécessairement faite de sacrifice, de don de soi, de renoncement : on ne peut pas tout avoir et tout de suite. Le concubinage est le résultat de cet individualisme : on se met ensemble et si jamais les difficultés sont trop grandes, on se sépare… De plus, les législations récentes encouragent cette fragilité conjugale : le mariage civil n’est plus reconnu comme un engagement à vie et des statuts bancals (comme le Pacs) font croire que le mieux consiste à s’installer dans le provisoire.

On trouve même de soi-disant spécialistes pour affirmer que la séparation des parents n’a guère de conséquence fâcheuse pur les enfants. Et que dire de la propagande en faveur de l’homosexualité qui veut faire croire qu’un ant peut sans problème avoir deux papas ou deux mamans ?

Face à cet esprit de destruction, que faire ? Tout d’abord prier pour les familles, même quand tout semble bien marcher. Il faut aussi garder les idées claires et ne pas démissionner de son devoir d’état de parents ou de grands-parents : l’éducation passe avant tout par la famille.

Ne l’oublions pas, la défense de la famille est un devoir tellement important aux yeux du Seigneur qu’il en a fait un des dix commandements, le premier concernant l’amour envers le prochain.

La préparation au mariage commence par le témoignage de vie des familles chrétiennes. 

                                                                                                                                                Abbé Pierre Friess, curé.

 

Lire la suite

Le Mot du Curé

11 Avril 2008, 20:43pm

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

Prions pour les vocations sacerdotales. 

En ce quatrième dimanche de Pâques, celui du Bon Pasteur, nous sommes invités à prier plus instamment pour les vocations sacerdotales. 

Les effectifs des séminaristes sont toujours en baisse dans notre beau pays de France et cela ne risque pas de s’arranger. Au séminaire d’Ars par exemple, les effectifs de l’année de propédeutique (1ère année) sont divisés par deux cette année, avec seulement 8 jeunes. 

Certes, toutes les vocations sont importantes : l’Eglise à besoin de familles solides et ferventes, des fidèles laïcs bien formés, capables de transmettre la vraie doctrine reçue des apôtres…  Mais sans prêtre, leurs efforts seraient vains car ils n’auraient pas accès aux trésors de la Grâce contenue dans les sacrements.
Il est donc
important d’avoir présent à l’esprit que seul un prêtre peut remplacer un prêtre.

En parlant de la prière pour les vocations sacerdotales, sainte Thérèse de Lisieux écrivait au début d’une nouvelle année à sa sœur Céline : « Il faut que cette année nous fassions beaucoup de prêtres qui sachent aimer Jésus ». 

Frères et sœurs, à la prière, sachons y joindre nos souffrances, nos épreuves et sacrifices transformés en Amour. Les prêtres sont comme de beaux fruits qui nous viennent de l’Arbre de la Croix.

Abbé Pierre FRIESS, Curé.

 

Lire la suite

<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 > >>