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Groupement paroissial de Villars les Dombes

4EME DIMANCHE DE L'AVENT : DIEU NOUS VISITE POUR NOUS METTRE EN CHEMIN VERS LA CRECHE DE BETHLEEM.

18 Décembre 2009, 15:32pm

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

"Cieux, faites venir le juste comme une rosée ; qu'il descende des nuées comme une pluie bienfaisante, : que la terre s'entr'ouvre et donne naissance au Seigneur"  Rorate caeli   (Introït)

LA VISITATION

15-visitation-small"Heureuse celle qui a cru
à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites
de la part du Seigneur".

Les grandes antiennes "Ô"

Pendant cette semaine qui précède Noël, du 17 au 23 décembre, l’Eglise chante avec une joyeuse impatience l'arrivée toute proche du Sauveur qu’elle attend : tous les soirs, à l’office de Vêpres, elle fait précéder le chant du Magnificat d’une "antienne", différente chaque jour.

Pourquoi les appelle-t-on les grandes antiennes "Ô" ? Tout simplement parce qu’elle commencent toutes par cette joyeuse exclamation : "Ô..."

Les papes nous rappellent souvent que la famille est une "ecclesiola", une "petite église", une "’église domestique". Voilà pourquoi l’Eglise notre Mère nous invite à nous associer à cette grande prière en ajoutant chaque soir à notre prière familiale, dans les jours qui précèdent Noël, l’antienne du jour.

 

 

Le 17 décembre

 

Ô Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut,

toi qui régis l'univers avec force et douceur :

viens nous enseigner le chemin de la vérité   (Sag 8, 1))

 

Le 18 décembre

 

Ô Adonaï, et Chef de la maison d'Israël,

tu te révèles à Moïse dans le buisson ardent

et tu lui donnes la Loi sur la montagne :

viens nous délivrer par la vigueur de ton bras. (Ex 3, 2 et 20, 1

 

Le 19 décembre

 

Ô Rameau de Jessé, étendard dressé à la face des nations,

les rois sont muets devant Toi, tandis que les nations t'appellent :

viens nous sauver, ne tardes plus. (Is 11, 10)

 

Le 20 décembre

 

Ô Clé de David, Sceptre de la maison d’Israël,

tu ouvres et nul ne fermera, tu fermes et nul n'ouvrira :

viens arracher les captifs aux ténèbres de la mort. (Is 22, 22 - Ap 3, 7 - Lc 1, 78)

 

Le 21 décembre

 

Ô Orient, splendeur de la lumière éternelle

et Soleil de justice :

viens illuminer ceux qui sont assis à l'ombre de la mort; (Ps 106, 10)

 

Le 22 décembre

 

Ô Roi des nations, tant désiré par elles,

Pierre angulaire qui unit toutes choses :

viens sauver l'homme que tu as tiré du limon. (Ag 2, 8 - Ep 2, 14)

 

Le 23 décembre

 

Ô Emmanuel, notre roi et notre Législateur,

attente et salut des nations :

viens nous sauver, ô seigneur notre Dieu. (Is 7, 14 et 32, 22)

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EDITO DE MGR BAGNARD SUR L'IDENTITE NATIONALE (suite)

17 Décembre 2009, 10:54am

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

....A confirmation-Villars-21-09-2008-056.jpgn’en pas dou­ter, l’un des che­mins qui ou­vre à l’iden­ti­té na­tio­nale passe par l’his­toire. C’est dans l’hé­ri­tage reçu des siè­cles que se re­flète le vi­sage d’une na­tion. "Qu’avons-nous que nous n’ayons reçu ?" Que pour­rions-nous dire de nous-mê­mes et de no­tre pays si, faute de mé­moire, nous ne par­ve­nions pas à nous si­tuer dans le pro­lon­ge­ment d’une his­toire ? Ce se­rai le si­lence ou l’ar­bi­traire d’une pa­role ti­rée de l’im­mé­diat !
Ain­si, c
omme évê­que de Bel­ley-Ars, je ne peux pas igno­rer que la pré­sence d’un évê­que, iden­ti­fiée avec cer­ti­tude par l’his­toire dans la Ville de Bel­ley, re­monte à l’an 412. Il s’ap­pe­lait Au­dax. L’Evê­que ac­tuel est le cen­tième d’une li­gnée qui en comp­te qua­tre-vingt-dis neuf avant lui. Ain­si, de­puis seize siè­cles, le chris­tia­nisme est pré­sent - de fa­çon or­ga­ni­sée - sur no­tre ré­gion. Com­ment, sur une aus­si lon­gue du­rée, l’Évan­gile n’au­rait-il pas fa­çon­né le com­por­te­ment de ses ha­bi­tants, leur mode de pen­sée, leur cul­ture, leur vi­sion de l’exis­tence ?
On peut dis­cu­ter sur le bien fon­dé de cet im­pact, mais on ne peut con­tes­ter les don­nées ob­jec­ti­ves de l’his­toire. Les tra­ces de cet hé­ri­tage sont là sous nos yeux. Il suf­fit de voir "ce long man­teau d’égli­ses et de ca­thé­dra­les qui re­cou­vre no­tre pays pour com­pren­dre que les va­leurs chré­tien­nes ont dû quand même y jouer un rôle", dé­cla­rait Ni­co­las Sar­ko­zy, le 13 dé­cem­bre 2007. Pour­quoi s’en ex­cu­ser ? Pour­quoi s’en dé­fen­dre puis­que nous som­mes tout sim­ple­ment de­vant une don­née de fait ?
La cul­ture is­sue de cette im­pré­gna­tion des siè­cles est si pro­fon­dé­ment en­ra­ci­née qu’elle est de­ve­nue comme une se­conde na­ture ; elle fait si bien corps avec cha­cun d’en­tre nous qu’elle a ce grave in­con­vé­nient de ne plus s’in­ter­ro­ger sur les ori­gi­nes où elle a pui­sé sa sève.
Jean-Paul II avait jus­te­ment osé dire au Bour­get, le 1er juin 1980 : "On sait la place que l’idée de li­ber­té, d’éga­li­té et de fra­ter­ni­té tient dans vo­tre cul­ture, dans vo­tre his­toire. Au fond, ce sont là des idées chré­tien­nes." S’in­ter­ro­ger sur l’iden­ti­té na­tio­nale, c’est donc re­trou­ver le che­min des ori­gi­nes et les as­su­mer comme un creu­set qui, au fil des siè­cles, a for­gé l’iden­ti­té de no­tre pays.

Cette in­ter­ro­ga­tion con­duit à re­con­naî­tre que l’un des fac­teurs ma­jeurs de cette iden­ti­té, c’est bien le chris­tia­nisme. Ni­co­las Sar­ko­zy avait dit au La­tran : "Les ra­ci­nes de la France sont es­sen­tiel­le­ment chré­tien­nes... Une na­tion qui ignore l’hé­ri­tage éthi­que, spi­ri­tuel, re­li­gieux, de son histoire com­met in crime con­tre sa cul­ture.. Ar­ra­cher la ra­cine, c’est per­dre la si­gni­fi­ca­tion, c’est af­fai­blir le ci­ment de l’iden­ti­té na­tio­nale et des­sé­cher da­van­tage en­core les rap­ports so­ciaux qui ont tant be­soin de sym­bo­les de mé­moire."
Il est vrai que le siè­cle des Lu­miè­res a con­tes­té cet hé­ri­tage, mais il en est res­té, mal­gré lui, pro­fon­dé­ment im­pré­gné. Le ca­dre men­tal dans le­quel il ex­pri­mait ses "idées nou­vel­les" con­ti­nuait à s’ali­men­ter sou­ter­rai­ne­ment à la Source qu’en sur­face il re­je­tait !
Sans ce ré­fé­ren­tiel fon­da­men­tal, il n’au­rait pas pu éla­bo­rer la Dé­cla­ra­tion uni­ver­selle des Droits de l’homme, dont l’un des prin­ci­pes fon­da­men­taux est le res­pect dû à tout être hu­main. Car tous les hom­mes sont égaux en di­gni­té. Cha­cun a donc le droit d’être re­con­nu pour lui-même, qu’il soit croyant, non croyant, li­bre pen­seur, etc...
Et jus­te­ment, l’es­prit de la laï­ci­té s’en­gage à ré­unir les con­di­tions per­met­tant aux croyants et aux in­croyants de vi­vre ensem­ble, la base de cette con­vi­via­li­té étant le res­pect de la con­science de cha­cun. Nous som­mes ty­pi­que­ment de­vant la ver­sion sé­cu­lière du mes­sage évan­gé­li­que !
Aus­si quand, sur l’ho­ri­zon qui nous est fa­mi­lier, sur­gis­sent d’au­tres cul­tu­res - is­sues d’au­tres re­li­gions - nous nous in­ter­ro­geons lé­gi­ti­me­ment sur leur com­pa­ti­bi­li­té avec no­tre pro­pre iden­ti­té na­tio­nale. Et c’est aus­si l’oc­ca­sion d’avoir une plus claire con­science de ce que veut dire être fran­çais. Au nom de cette iden­ti­té, nous in­ter­ro­geons l’Is­lam. Ac­cepte-t-il, dans les faits, la li­ber­té de con­science ? In­tè­gre-t-il, dans le champ so­cial, l’éga­li­té en­tre l’homme et la femme ? Le res­pect des con­scien­ces va-t-il jus­qu’à ac­cueillir le chan­ge­ment de re­li­gion sans crainte de re­pré­sailles ? Peut-on être tran­quil­le­ment adepte d’une au­tre re­li­gion dans un pays mu­sul­man ? Si la ré­ponse est "oui" pour tel pays, et "non" pour tel au­tre, alors y a-t-il un or­ga­nisme of­fi­ciel qui dé­fi­nit la juste pen­sée de l’Is­lam ? Où se trouve la vé­ri­ta­ble in­ter­pré­ta­tion ? Le fran­çais a be­soin de le sa­voir au mo­ment où son pays ac­cueille cette cul­ture sur son ter­ri­toire et cela au nom de l’iden­ti­té na­tio­nale.
Car voi­ci, par exem­ple, ce que je lis sous la plume d’un Père Jé­suite égyp­tien, le Père Bou­lad, bon con­nais­seur de l’is­lam : "Quand un mu­sul­man me dit : l’is­lam est la re­li­gion de la to­lé­rance, je lui ré­ponds : par­mi les 57 pays mu­sul­mans de la pla­nète, cite m’en un seul où la li­ber­té re­li­gieuse existe. Si bien que le non-mu­sul­man n’a pas sa place. Il est to­lé­ré, tout juste, comme dhim­mi, mais à part ça, non. La to­lé­rance, pour l’is­lam, c’est que vous êtes to­lé­ré comme ci­toyen de deuxième zone en tant que chré­tien ou juif. Mais en de­hors de ça, si vous êtes boud­dhiste ou hin­douiste, vous n’êtes plus to­lé­ré. Vous êtes un ka­fir, c’est-à-dire car­ré­ment un apos­tat, un im­pie. [...]"
N’est-ce pas le rap­pel de l’exi­gence d’un dia­lo­gue en vé­ri­té, au mo­ment où l’on s’in­ter­roge sur l’iden­ti­té na­tio­nale ? Et cette exi­gence dé­passe lar­ge­ment la dis­cus­sion sur la hau­teur des mi­na­rets, même si celle-ci est à pren­dre aus­si en con­si­dé­ra­tion.
† Père Guy-Ma­rie Ba­gnard
Évê­que de Bel­ley-Ars


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UN ARTICLE REMARQUABLE ET COURAGEUX DE NOTRE EVEQUE

16 Décembre 2009, 21:31pm

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

En ces jours où "les fran­çais sont in­vi­tés à ré­flé­chir sur l’iden­ti­té na­tio­nale", Monseigneur Bagnard, évêque du diocèse de Belley Ars publie à ce sujet sur le site du diocèse,  un article remarquable et courageux. Quelques extraits :
090408_mgr_bagnard.jpg
  ....Si l’on s’in­ter­roge sur l’iden­ti­té na­tio­nale, c’est que l’on ne sait plus ce que l’ex­pres­sion re­cou­vre exac­te­ment. La cause en est due d’abord à l’im­pact de l’Eu­rope sur no­tre pays ! En de­ve­nant mem­bres de l’Union Eu­ro­péenne, les fran­çais voient plus ou moins s’ef­fa­cer le sen­ti­ment de leur ap­par­te­nance à la Na­tion. De ce fait, la no­tion de na­tio­na­li­té, sans vrai­ment dis­pa­raî­tre, passe au se­cond plan. On se dit fa­ci­le­ment ci­toyen de l’Eu­rope et même par­fois, plus ra­di­ca­le­ment en­core, "ci­toyen du monde." Que de­vient alors le lien qui unit à son pro­pre pays ?
L’une des au­tres cau­ses qui en­toure d’un brouillard l’iden­ti­té na­tio­nale, c’est l’ar­ri­vée dans note pays d’un grand nom­bre d’ « étran­gers ». Un seul exem­ple : quand l’équipe de foot­ball qui dé­fend les cou­leurs de la France, se pré­sente avec une ma­jo­ri­té de joueurs d’ori­gine afri­caine dans ses rangs - ce qui n’est en rien cri­ti­qua­ble, bien en­ten­du ! - on se pose la ques­tion :"Que veut dire exac­te­ment l’ex­pres­sion : "équipe de France" ?
Or, c’est au mo­ment où se brouille la con­science de ce que l’on croyait être jus­qu’alors, que l’on s’in­ter­roge sur la réa­li­té de ce que l’on était vrai­ment ! Qu’est-ce qui fait que l’on est fran­çais ?à suivre...

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ANNEE DU SACERDOCE (Suite et fin)

16 Décembre 2009, 07:05am

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

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Le prêtre revêtu des habits sacrés tient la place de Jésus-Christ, afin d'offrir à Dieu d' humbles supplications pour lui-même et pour tout le peuple.

Il porte devant et derrière lui le signe de la croix du Sauveur, afin que le souvenir de sa passion lui soit toujours présent.
Il porte devant lui la croix sur la chasuble, afin de considérer attentivement les traces de Jésus Christ, et de s'animer à les suivre.
Il porte la croix derrière lui, afin d'apprendre à souffrir avec douceur pour Dieu tout ce que les hommes peuvent lui faire de mal.
Il porte la croix devant lui, afin de pleurer ses propres péchés : derrière lui, afin que, par une tendre compassion, il pleure aussi les péchés des autres; et se souvenant qu'il est établi médiateur entre Dieu et le pécheur il ne se lasse point d'offrir des prières et des sacrifices, jusqu'à ce qu'il ait obtenu grâce et miséricorde.
Quand le prêtre célèbre, il honore Dieu, il réjouit les Anges,  il édifie l'Église,  il procure des secours aux vivants,  du repos aux morts,  et se rend lui-même participant de tous les biens.

L'Imitation de Notre Seigneur Jésus-Christ

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ANNEE DU SACERDOCE (suite)

15 Décembre 2009, 07:32am

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

2. ..... de la dignité du sacerdoce.

Vous devez donc, dans cet auguste Sacrement, croire plus à la tout-puissance de Dieu qu'à vos propres sens et à ce qui parait aux yeux : et vous ne sauriez dès lors approcher de l'autel avec assez de respect et de crainte.

Pensez à ce que vous êtes, et considérez quel est celui dont vous avez été fait le ministre par l'imposition des mains de l'évêque.P1020534.JPG
Vous avez été fait prêtre, et consacré pour célébrer les saints mystères : maintenant soyez fidèle à offrir à Dieu le sacrifice avec ferveur, au temps convenable, et que toute votre conduite soit irrépréhensible.
Votre fardeau n'est pas plus léger ; vous êtes lié, au contraire, par des obligations plus étroites, et obligé à une plus grande sainteté.
Un prêtre doit être orné de toutes les vertus et donner aux autres l'exemple d'une vie pure.
Ses mœurs ne doivent point ressembler à celles du peuple : il ne doit pas marcher dans les voies communes, mais il doit vivre comme les Anges dans le ciel, ou comme les hommes parfaits sur la terre. (à suivre)

L'imitation de Notre Seigneur Jésus Christ

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ANNEE DU SACERDOCE

14 Décembre 2009, 14:45pm

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

.... de la dignité du sacerdoce

1. Quand vous auriez la pureté des Anges et la sainteté de Jean Baptiste, vous ne seriez pas digne de recevoir ni même de toucher ce sacrement.
Car ce ne sont pas les mérites de l'homme qui lui donnent le droit de consacrer et de toucher le corps de Jésus-Christ et de se nourrir du pain des Anges.
O mystère ineffable ! ô sublime dignité des prêtres, auxquels est donné ce qui n'a point été accordé aux Anges !
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Car les prêtres validement ordonnés dans l'Église ont seuls le pouvoir de célébrer et de consacrer le corps de Jésus-Christ.
Le prêtre est le ministre de Dieu, il use de la parole de Dieu selon le commandement et l'institution de Dieu ; mais Dieu, à la volonté de qui tout est soumis, à qui tout obéit lorsqu'il commande, est le principal auteur du miracle qui s'accomplit sur l'autel, et c'est lui qui l'opère invisiblement.  (à suivre)

L'Imitation de Notre Seigneur Jésus-Christ

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