LE MOT DU CURE
MERCI !
Depuis un an, Joseph RATZINGER est redevenu un simple cardinal, vivant retiré dans un petit monastère pour achever sa vie terrestre dans le silence et la prière, non loin du tombeau de St Pierre.
Cette renonciation de Benoît XVI remet bien des pendules à l’heure : dans l’Eglise tout pouvoir doit être exercé comme un humble service. Ce service, Joseph Ratzinger l’a effectué avec beaucoup d’humilité et d’abnégation, notamment auprès du Pape Jean Paul II, puis, malgré un âge déjà avancé, pendant huit ans sur le siège de l’apôtre Pierre.
Avec le recul, que pouvons-nous retenir d’un tel pontificat ?
Tout d’abord un travail acharné pour assainir l’Eglise, notamment le clergé, ainsi que son insistance pour faire revenir les catholiques à plus d’intériorité, dans la prière et la Sainte Liturgie.
Nous retiendrons aussi ses homélies à la fois simples et si lumineuses, qui permettent une lecture renouvelée des Evangiles. Quant à ses trois livres sur Jésus de Nazareth, ils constitueront certainement pour des siècles une référence pour la théologie, l’exégèse, et la littérature chrétienne.
Mgr Bagnard, notre ancien évêque, qualifiait le Pape Benoît XVI de « prince de l’esprit ».
Personnellement, je retiendrai surtout la douce figure d’un pape qui, bien qu’extrêmement savant, restait très humble, toujours soucieux de se faire petit devant Dieu, voire de disparaître pour lui laisser toute la place.
Pour tout cela, nous pouvons lui dire un immense MERCI !