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Groupement paroissial de Villars les Dombes

le mot du cure

Pentecôte 2012—1600 ans du diocèse de Belley

13 Juin 2011, 20:17pm

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

Pentecôte 2012—1600 ans du diocèse de Belley

arton7760-25c842012, date importante à laquelle répond une autre date 412 qui se trouve dans la partie historique de l’annuaire du diocèse, la partie la moins consultée. Si on se penche sur cette histoire, on voit que le diocèse a eu des frontières mouvantes, c’est en1823 qu’il prend la forme actuelle. Mais c’est depuis 412 qu’il y a un évêque à Belley, les jeunes en sont très étonnés, les plus audacieux datent de 5 siècles, la création du diocèse ! Ils ne sont pas tellement enracinés dans l’histoire chrétienne, ils connaissent l’histoire de l’empire romain, pas l’histoire chrétienne. Quand ils apprennent cette date, ils en sont étonnés et ça ne peut que les encourager de voir qu’il y a une vraie civilisation chrétienne qui s’est installée chez nous. Quand la vie chrétienne s’est étendue depuis tant de temps, on comprend que les esprits ont été façonnés par cette civilisation. Vivre ensemble quelques années sous le même toit, ça façonne forcément un esprit,  alors depuis 1600 ans ! Et l’évêque actuel est le 100°, entre Jésus et l’évêque actuel, il n’y a pas un chaînon qui manque : Jésus, les apôtres, évangélisation, Marseille, Lyon (177) et plus loin, chez nous, Audax. Une longue chaîne qui nous relie au Christ ; d’ailleurs l’évêque est marié à un peuple pour relier ce peuple au Christ. 

Cette longue histoire finit à la longue par façonner les cœurs au message chrétien, même si on n’en a pas forcément conscience : on est façonné par l’esprit chrétien sans le savoir, toute la culture en est imprégnée. Cf. cette communauté religieuse qui s’est installée au Nigéria, il est nécessaire de doubler le temps de noviciat à cause de la difficulté à pardonner dans cette culture. Une culture façonne, mais pour entrer dans un autre univers, il faut des années et parfois même on n’y parvient pas. Ces jeunes filles, si elles n’entrent pas dans la culture chrétienne du pardon ne pourront pas être religieuses. On voit, par cet exemple, combien une culture façonne et donc combien la culture chrétienne nous a façonnés. 

Dans notre pays, nous avons beaucoup de difficultés à parler de cela. Nous avons traversé une époque où on était plutôt honteux d’être chrétiens. C’est vrai que notre comportement n’a pas été toujours en adéquation avec le message chrétien, mais le message en lui-même demeure. De toutes façons, l’Évangile sera toujours meilleur que le meilleur des chrétiens. Le Président de la République a reconnu au Latran que l’apport de l’Évangile, des chrétiens a été un apport majeur pour notre culture. Se référer à cette année 412 est donc très important.  (à suivre)

Mgr Guy BAGNARD

Notes prise au cours du Conseil Diocésain de Pastorale le 14 mai 2011 

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Le Mot du Curé

6 Juin 2011, 08:11am

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

Libération sexuelle

Les médias français ont pris un malin plaisir à se moquer des frasques amoureuses du président du conseil italien. Il semble que celui-ci ait eu des liens très étroits avec des prostituées plus ou moins majeures… Mais il a fallu très vite reconnaître que la situation n’était guère plus reluisante de ce côté-ci des Alpes…

Cependant, si tout cela est consternant, il ne faudrait pas jouer aux vierges effarouchées. Il convient plutôt de reconnaître que l’on récolte ce que l’on a semé : nos élites sont les fruits d’une société où l’on tend toujours plus à remplacer le cerveau par le sexe ; celui-ci est partout omniprésent, à la télévision, à la radio (certaines stations généralistes sont à fuir !), dans les magazines, sur les panneaux publicitaires… Tout est fait pour attiser les plus bas instincts de l’être humain. Et cela commence très tôt  avec l’éducation sexuelle dans les collèges et les lycées. N’allez pas croire qu’on parle aux jeunes de la prudence ou de la tempérance, encore moins de la pureté ! Non, on présente toutes les relations sexuelles possibles et surtout celui qui est le sauveur universel en la matière : le préservatif. On voudrait faire des enfants d’aujourd’hui de futurs détraqués sexuels que l’on ne s’y prendrait pas autrement : alors, ne soyons pas hypocrites en soulignant les turpitudes des milieux politiques : ils sont à l’image de la société que l’on construit et dans laquelle on vit depuis la « libération sexuelle » amorcée en mai 68.
 

                                                                                                Abbé Pierre Friess

 

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Le Mot du Curé

30 Mai 2011, 08:05am

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

Avant tout se tourner vers Dieu

 

On me pose régulièrement la question « M. le Curé, vous êtes pour la messe en latin ou pour la messe en français ? » C’est là un signe d’intérêt pour les évolutions liturgiques actuellement à l’étude dans l’Eglise. Je réponds aussitôt que la langue n’est pas le plus important : le plus urgent, me semble-t-il, c’est que le prêtre ne réagisse plus en propriétaire de la liturgie, mais s’efface devant les rites proposés par l’Eglise.

 

L’utilisation des langues vivantes a pu pousser les prêtres à trop parler et, inconsciemment, à se mettre en avant alors qu’ils doivent être de simples instruments pour que seule l’action de Dieu transparaisse. On ne devrait pas pouvoir dire « je vais à la messe de tel prêtre » ou « j’aime la messe de l’abbé untel ».

 

« La liturgie, dit Benoît XVI, n’est pas un show. Elle ne vit pas de surprises sympathiques, de trouvailles captivantes, mais de répétitions solennelles. Elle ne doit pas exprimer l’actualité et ce qu’elle a d’éphémère, mais le mystère du sacré ». Et le Pape insiste : « Dans toute forme d’engagement pour la liturgie, le critère déterminant doit toujours être le regard vers Dieu. Là où, quand on réfléchit à la liturgie, on se demande seulement comment la rendre attrayante, intéressante et belle, la partie est déjà perdue. Ou bien la liturgie est œuvre de Dieu, avec Dieu comme sujet spécifique, ou bien elle n’est pas de la liturgie. »

 

Abbé Pierre Friess   

 

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Le Mot du Curé

11 Avril 2011, 09:16am

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

Ce sera donc le 1er mai !

 

Affiche-JP2.jpgLors de ses obsèques, des banderoles réclamaient sa canonisation immédiate. Le nouveau Pape Benoît XVI décidait de ne pas satisfaire cette demande. Jean Paul II aura donc eu un véritable procès de béatification même si le délai d’attente fut raccourci et que son dossier fut mis sur le dessus de la pile. Après la reconnaissance de l’héroïcité de ses vertus, la confirmation céleste par un miracle, intervenu après sa mort, était attendue. La guérison miraculeuse de Sœur Marie Simon-Pierre, atteinte de la maladie de Parkinson, est désormais reconnue. Il est établi qu’elle a été guérie alors même qu’elle n’était pas soignée pour sa maladie. Les médicaments qu’elle prenait avaient pour but premier de soulager sa souffrance.

Comment accueillir la nouvelle de cette béatification, et comment s’y préparer ?

 

Comprenons tout d’abord que la sainteté est possible. Ne pensons pas trop vite que son état de vie –prêtre, évêque, pape- lui a facilité la tâche. Tous les papes n’ont pas été canonisés, loin de là ! Il nous est donc montré une fois de plus que nous devons tendre vers la sainteté comme un but accessible. Concernant notre préparation, nous pouvons entrer dès maintenant dans la gratitude. C’est un bel événement qui s’annonce. L’Eglise entière va pouvoir  rendre grâce à Dieu d’avoir eu un tel pasteur. Mieux encore, elle va découvrir qu’il n’y a pas de frontière entre la terre et le ciel et qu’elle peut encore s’appuyer sur lui. Une belle célébration de l’Eglise universelle en perspective ! Peut-être entendez-vous l’appel à vous rendre à Rome le 1er mai ?

                                

AbbéPierre Friess, Curé.

 

* A l’occasion de cette béatification et pour magnifier la Divine Miséricorde de Jésus, une exposition sur le Sant Suaire sera inaugurée ce 1er Mai à 15h00 en l’église de St Paul de Varax.

  

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Le Mot du Curé

3 Avril 2011, 16:36pm

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

 Merci pour les Prêtres !

 

      La Campagne du denier 2010 s’achève  sur un bilan négatif et inquiétant pour notre diocèse comme pour beaucoup d’autres.

La collecte recule globalement de  - 1,77 %, (35 113 € en moins). Mais ce qui est le plus inquiétant, c’est la perte de 830 donateurs, soit  - 6,19 %.

      Néanmoins on constate que les catholiques sont toujours plus généreux envers leur Eglise avec un don moyen en augmentation de 7 €, soit 154 € par don.

      Merci pour les prêtres et donc merci à vous chers paroissiens ! Tel est le cri qui jaillit du cœur de votre Curé. Chez nous en effet, dans notre paroisse Sainte Marie en Dombes, la collecte a progressé de 28,07%, et avec six donateurs en plus. Ce qui fait un don moyen de 209 € (en progression de 35 €).

      Un grand merci donc à tous les donateurs fidèles qui vivent ce geste de partage et de justice pour leurs prêtres actifs ou en retraite ainsi que pour la formation des futurs prêtres du séminaire.

 

      Malgré les nombreuses sollicitations que nous recevons en ce temps de Carême, gardons une part de notre générosité pour notre Eglise qui en a bien besoin, chacun selon ses moyens.

 

   Abbé Pierre Friess, Curé.

 


Denier de l’Eglise. Evolution par paroisse :

Villars………………….       + 39,43 %

Marlieux……………….      + 10,98 %

Le Plantay……………..      -  41,86 %

St Marcel en Dombes….   -  21,14 %

St Paul de Varax……….    + 51,33 %  


 

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BIENTOT LE CAREME (extrait)

7 Mars 2011, 17:37pm

Publié par Paroisse Catholique de Villars les Dombes

vendredi-saint

L’origine du Carême 

      Dans l’Antiquité chrétienne, le carême était la période de préparation à la réintégration des pénitents. Les pénitents étaient des chrétiens ayant commis des fautes graves et désirant retrouver la communion avec Dieu dans l’Eglise. Pour cela, ils confessaient en secret à l’évêque leurs péchés et étaient admis ensuite publiquement dans l’ordre des pénitents en recevant les cendres sur la tête. A la fin de la période de pénitence faite de renoncements, de charité et de prière intense, ils recevaient l’absolution de l’évêque le Jeudi Saint et retrouvaient leur place parmi les fidèles pour célébrer Pâques. Jusqu’au VIe siècle, cette cérémonie avait lieu le 6e dimanche avant Pâques, mais avec Grégoire le Grand, elle a été avancée au mercredi précédant pour totaliser 40 jours de pénitence, car les dimanches n’en sont pas. Mais dès cette époque, le Pape lui-même se faisait imposer les cendres en signe de pénitence et de préparation à Pâque...

Aujourd’hui 

      La liturgie du mercredi des cendres, de nos jours, peut être célébrée soit au cours d’une célébration de la Parole, soit au cours de la messe. On entend toujours l’évangile selon saint Matthieu (chapitre 6) dans lequel le Christ nous apprend à faire l’aumône, à prier et à jeûner dans le secret, sous le seul regard de notre Père. Ça sera notre feuille de route pour le carême. Après l’homélie, le prêtre bénit les cendres, produites en principe par l’incinération des rameaux de l’année précédente. Puis il s’impose à lui-même la cendre, s’il n’y a pas d’autre prêtre pouvant le lui faire, et ensuite il l’impose à chaque fidèle, soit en en répandant un peu sur la tête, soit en marquant le front en signe de croix. Il joint à ce geste ces mots : « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile. » C’est l’exhortation à entrer en vérité dans le carême. Ou encore : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. » C’est l’invitation à accepter notre condition mortelle du fait du péché, dans la confiance que Dieu peut nous pardonner et nous ressusciter. 

Jour de jeûne et d’abstinence 

     Ce jour est l’un des deux seuls jours de jeûne et d’abstinence de l’année (avec le Vendredi Saint), ne passons pas à coté. Pour mémoire, tous les vendredis de l’année, c’est abstinence. C’est-à-dire qu’on s’abstient de viande, d’alcool, de tabac… et on prend plus de temps pour la prière et le partage. Les vendredis de carême, en France, c’est spécifiquement de viande que l’on s’abstient. Les jours de jeûne, on s’abstient de viande et se prive substantiellement de nourriture selon son âge et ses forces. 

P. Roch Valentin, 
Responsable du Service diocésain de pastorale liturgique et sacramentelle

 http://catholique-belley-ars.cef.fr/

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