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MARIAGE ET ADOPTION PAR DES COUPLES HOMOSEXUELS : LES LIGNES BOUGENT AU PS !
Le 13 nov. 2012 à 16:51, Abbé Pierre FRIESS a écrit :
Bravo cher Monsieur pour votre positionnement courageux. La défense du mariage et de la filiation naturelle dépasse en effet les clivages politiques pour unir les hommes de bonne volonté qui privilégient le droit des enfants au désir d’enfant. Je pense que le président Mitterrand se serait vigoureusement opposé comme Lionel Jospin le fait aussi à cette redéfinition du mariage. Merci donc et honneur à vous et à votre conscience. Cordialement.
Abbé Pierre FRIESS, curé de Villars les Dombes.
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Mon Père,Merci pour votre message qui a retenu toute mon attention.Permettez-moi de vous indiquer que j'ai été très agréablement surpris des réactions très nombreuses que mon intervention a provoquées.Plusieurs centaines d'e.mails, d'appels téléphoniques, de courriers m'ont été adressés, qui absolument TOUS sont positifs.À se demander où sont ceux qui veulent changer la nature du mariage, institution républicaine qui organise la vie familiale du plus grand nombre !?Que celles et ceux qui choisissent de vivre une sexualité différente soient considérés et protégés en tant que personne humaine, mais que leur mode de vie n'impose pas des changements pour toute l'organisation "sociétale".Du temps du service national obligatoire pour les hommes, ceux qui, par choix, refusaient de porter les armes obtenaient un statut d'objecteur de conscience... la question de changer la politique de défense de la Nation ne se posait pas !!! Une minorité, aussi respectable soit-elle, ne peut imposer ses choix de vie et de modèle "sociétale" à tous les autres.Restant à votre disposition, je vous assure, Mon Père, de mes meilleurs sentiments.
Jérôme LambertDéputé de la Charentevice-président de la Commission des Affaires Européennes______________
« Dans le Pater, a poursuivi le Pape, "nous sommes appelés à nous adresser en priant au Père. En priant avec les autres, en acceptant ce que l'Eglise dit, nous nous familiarisons progressivement à la richesse de sens qu'elle nous offre. Le dialogue que Dieu ouvre en chacun de nous, entre lui et nous, inclut toujours dans la prière un avec. Mais on ne peut le prier de manière individuelle. Dans la prière liturgique, dans l'Eucharistie en particulier...nous ne parlons pas en tant que personne isolée mais nous entrons dans le nous de l'Eglise en prière". La liturgie n'est pas "une sorte d'auto-célébration de telle ou telle communauté mais l'accès au banquet d'une immense communauté vivante que Dieu nourrit. Elle implique l'universalité". C'est pourquoi tout chrétien "doit se sentir inséré dans ce nous universel, fondement et refuge du je au sein du corps du Christ qu'est l'Eglise". Il est donc nécessaire d'accepter la logique de l'Incarnation, par laquelle "Dieu s'est fait proche en entrant dans l'histoire et dans la nature humaine... La liturgie n'est pas la commémoration du passé mais la présence réelle du mystère pascal, dans lequel le Christ transcende et unit le temps et l'espace".